
Imaginez.
Vous êtes à Los Angeles. Vous vous laissez transporter par ceux qui connaissent la ville et vous la font traverser pour aller jouer au bowling. Le chemin choisi passe par downtown L.A.
A un moment, vous contournez le Walt Disney Concert Hall (de Frank Gehry) et ses formes suaves. Chaque écaille de métal reflète toutes les lumières environnantes. Vous tournez la tête pour être certain de ne pas manquer la moindre seconde de ce spectacle. Jusqu'au moment où vous êtes trop loin pour distinguer quoi que ce soit du monstre métallique. Vous regardez alors de nouveau devant vous. Et au moment où vous comprenez que vous êtes au beau milieu du centre d'affaires de L.A., avec ses tours immenses, cette somme de lignes et de lumières si caractéristique des centres villes nord-américains, le lecteur CD se met à lire les premières mesures de Baccula.
Si vous avez réussi à vous représenter cette scène, alors vous comprenez un peu ce que j'ai ressenti en écoutant ce morceau.
(Faites abstraction de l'image)
Le rythme immuable, comme un martèlement puissant vous ordonnant de vivre, maintenant ; le jeu subtil des petits ajouts progressifs pour faire monter la musique en tension ; les déchirures qui viennent marquer un léger répit avant que le morceau ne reparte de plus belle ; pas de doute à avoir, ce titre est taillé pour les fêtes animées. Pourtant, il se laisse écouter dans bien d'autres circonstances.
Ce morceau est tiré du maxi Baroque de Chateau Flight, un duo de DJ/producteurs français de musique électronique orientée vers la house.
Myspace
J'ai mis longtemps à écouter de la techno. Je trouvais ça trop froid, trop aride. Mais un jour, quelqu'un m'a expliqué ce que lui y trouvait. Il m'a fait comprendre que c'est un jeu entre l'auditeur et le créateur du morceau. Ce jeu est pour le producteur, de modifier sans cesse son morceau pour captiver l'intérêt de celui qui écoute. A l'inverse, celui qui écoute cette musique doit déceler la moindre petite variation, afin de tenter de voyager aussi loin que l'auteur.
Merci à Gabriel pour m'avoir fait découvrir ce morceau.
Merci à Anthony de m'avoir incité à creuser un peu plus l'univers de la musique électronique.
Dans le cas où les ayants-droits de ce morceau le souhaiteraient, nous pouvons supprimer le lien de téléchargement. Il suffit de nous en faire part dans les commentaires.
Ce morceau est tiré du maxi Baroque de Chateau Flight, un duo de DJ/producteurs français de musique électronique orientée vers la house.
Myspace
J'ai mis longtemps à écouter de la techno. Je trouvais ça trop froid, trop aride. Mais un jour, quelqu'un m'a expliqué ce que lui y trouvait. Il m'a fait comprendre que c'est un jeu entre l'auditeur et le créateur du morceau. Ce jeu est pour le producteur, de modifier sans cesse son morceau pour captiver l'intérêt de celui qui écoute. A l'inverse, celui qui écoute cette musique doit déceler la moindre petite variation, afin de tenter de voyager aussi loin que l'auteur.
Merci à Gabriel pour m'avoir fait découvrir ce morceau.
Merci à Anthony de m'avoir incité à creuser un peu plus l'univers de la musique électronique.
Dans le cas où les ayants-droits de ce morceau le souhaiteraient, nous pouvons supprimer le lien de téléchargement. Il suffit de nous en faire part dans les commentaires.
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